Alcooliques, gamblers, narcomanes
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Résumé
Depuis le premier regroupement des Alcooliques anonymes en 1935, l’application grandissante de son idéologie et de ses principes philosophiques a été fulgurante. Derrière l’anonymat des joueurs invétérés, des divorcés et séparés (ANO-SEP), des dépressifs, des acheteurs compulsifs, des dépendants affectifs ou amoureux, des enfants – adultes – d’alcooliques, des narcomanes, des schizophrènes, des outremangeurs, des bourreaux de travail (workaholics), des victimes d’inceste, se cache un processus de socialisation du statut de malade. Dernièrement, de nouveaux groupes anonymes ont vu le jour : le déficient attentionnel anonyme (DAA) ; le double rétablissement anonyme (DRA) ; l’artiste en «guérison » avec les 12 étapes (ARTS) ; le pharmacien anonyme international (IPA) ; l’internaute anonyme(IA) ; le vulgaire anonyme(VA).
Comment expliquer que, malgré l’augmentation du nombre de regroupements anonymes, l’incidence des problèmes de dépendance continue à croître ? Peut-on parler de succès ? Quels sont les acteurs, les idées et les dynamiques qui permettent la construction sociale du discours des AA ? Existe-t-il d’autres options à ce mode de gestion des problèmes sociaux liés aux dépendances qui ne considèrent pas leurs membres comme des personnes souffrant de perte de contrôle sur une base permanente ?
Basé sur des travaux scientifiques et cliniques, ce livre aborde ces questions et nous invite à un débat sur les idées, les discours, les faits scientifiques et les dynamiques de groupe, et ce, dans le plus grand respect envers les membres de ce grand mouvement social d’entraide. Selon une approche qui permet de travailler de concert avec les personnes et non les problèmes, à savoir, les compétences au détriment des carences permanentes « une fois dépendant, toujours dépendant », l’auteur nous convie à explorer d’autres avenues privilégiant le développement du pouvoir d’agir des gens et de leur réseau familial et social.
2009, 136 pages, G2464, ISBN 978-2-7605-2464-4
Ce qu’on en dit...
Article de Mathieu Perreault dans La Presse
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