À partir du cadre théorique de Mintzberg sur les structures des organisations, l'auteur propose d'abord un modèle permettant de décrire et d'expliquer les caractéristiques communes de même que d'établir d'adéquates comparaisons entre les structures organisationnelles des diverses institutions d'enseignement supérieur du Québec.

L'analyse parallèle du l'Université de Montréal et de l'Université du Québec à Montréal présente cette dernière comme une institution complexe, de type parlementaire, ouverte et démocratique se caractérisant par sa grande centralisation au niveau institutionnel et par sa grande décentralisation au niveau des unités de base, multiples, partiellement autonomes, démocratiques, mais atomisées, faibles et sans marge budgétaire. Cette structure fractionne l'objet universitaire.

L'auteur y décrit la pénétration actuelle de l'organisation informelle syndicale dans la structure formelle de l'organisation. Il fournit un nouvel éclairage d'une réalité complexe qui n'avait pas encore été systématiquement étudiée.

L'ouvrage s'adresse non seulement aux universitaires et à ceux qui travaillent au sein du riche réseau d'enseignement post-secondaire du Québec, mais aussi à toutes les personnes qui s'intéressent aux structures organisationnelles et à la répartition des pouvoirs dans les institutions d'intérêt public, à but non-lucratif.