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Résumé
Penser le point de rencontre entre les pratiques sociales généralisées et les pratiques transformatrices, qui modifient les espaces socionumériques et leur permettent de devenir autre, implique de mettre en suspens deux préjugés persistants – soit le premier selon lequel les humains ne font que se déplacer dans les espaces en les laissant inchangés, et le deuxième selon lequel des catégories fixes prédéfinissent l’expérience réelle en réifiant ce que nous sommes et ce que nous pouvons être. Il s’agit plutôt de ramener à l’avant-plan l’idée selon laquelle les espaces, tout comme les catégories les définissant, sont des constructions actives du réel, continuellement en train de se faire et de se défaire. Or, quelle place prennent les pratiques humaines dans la transformation des espaces socionumériques ? Par quels processus ces espaces se transforment-ils ? Comment l’humain est-il lui-même transformé par l’avènement et la prégnance des espaces numériques ? Est-il possible de repenser les dynamiques spatiales du social autrement qu’en fonction de la dichotomie centre/marge ? Pourrions-nous, par exemple, reformuler ces dynamiques spatiales du social à partir des pratiques transformatrices basées sur l’appropriation et la résistance ?
2017, 226 pages, G4732, ISBN 978-2-7605-4732-2
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