Le silence peut-il favoriser la rencontre entre deux individus, et ainsi, actualiser et nourrir cette qualité de proximité requise pour un vivre ensemble harmonieux ? L’originalité de cet ouvrage réside dans l’exploration de ce paradoxe. Il met en contraste le phénomène social du silence, déterminé par les codes du théâtre de la vie où évolue le genre humain, et l’expérience phénoménale de celui-ci, vécue au plus intime de soi. En outre, en s’adossant en large part sur les récits de vie, il apporte un éclairage nouveau sur ce que sont la marginalité et la normalité dans les rapports humains, en dépit des multiples dispositifs de communication verbale, et le rôle éminemment névralgique du silence dans la rencontre.

Sujet qui détonne dans les études en communication, son analyse passionnera quiconque s’intéresse à la mise en disponibilité par rapport aux phénomènes du monde et, potentiellement, à une reciprocité assumée entre soi et l’autre. Portant sur les relations humaines au sens large, il peut se lire sous les angles organisationnels, des relations publiques, de l’intervention sociale, des relations internationales, de l’analyse des médias et des technologies émergentes, de la psychosociologie et davantage.