Engagement, responsabilité et comportement éthique
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Résumé
Dans notre contexte contemporain, s’il existe une profession discréditée et même malmenée par les observateurs de tout acabit, c’est bien celle de politicien. Il n’y a pas de mois, voire de semaine, qui s’écoule sans qu’un élu ne soit pointé du doigt dans les médias pour une inconduite ou un manque de jugement. Dans tous les sondages d’opinion qui s’intéressent à la confiance du public, nos élus se retrouvent toujours à la traîne, à côté des vendeurs de voitures usagées, ce qui n’a rien de très glorifiant. On leur reproche souvent de mentir, de faire de la politique uniquement par intérêts personnels ou, pire, dans le but de s’enrichir. Pas étonnant alors que de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer plus d’éthique chez les politiciens. Mais peut-on vraiment imposer l’éthique ? N’y a-t-il pas un risque de sombrer dans un moralisme rigide ?
Ce livre présente les résultats d’une étude sur la perception de l’éthique qu’ont les élus québécois ayant siégé à l’Assemblée nationale. Cette étude voulait vérifier comment les élus, par-delà leur stricte évaluation du dossier de l’éthique, conçoivent et articulent toute la distinction entre ce qui doit être considéré comme des pratiques politiques idéales et comme des conduites problématiques propres à leurs fonctions. Cette enquête, de type exploratoire, a été menée auprès de 31 élus ou ex-élus, dont 17 ministres et 14 députés n’ayant jamais été ministres. Ce livre devrait démystifier ce métier particulier qu’est celui de représentant du peuple. Il devrait aussi faire découvrir aux lecteurs des dimensions particulières de cette culture « professionnelle » et lever le voile sur des pratiques moins connues de ce milieu.
2009, 162 pages, G2363, ISBN 978-2-7605-2363-0
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