Pour en savoir plus sur les romans groenlandais Je ferme les yeux pour couvrir l'obscurité, Trois cents ans après et Le rêve d'un Groenlandais et sur la collection Jardin de givre, visionnez la vidéo produite par La Fabrique culturelle, qui était présente au lancement des livres, le 22 février 2016.
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Résumé
Il y a si peu de livres traduits en français venus du Groenland que le lecteur – par ailleurs peut-être déjà familier avec les œuvres écrites par des étrangers sur ce pays et l’esprit rempli des images de pureté, de grandeur, de blancheur et de froid qu’ils ont véhiculées – se trouvera décontenancé en--- lisant ce petit recueil de nouvelles. Il aura l’impression d’entrer dans un monde jusqu’à ce jour occulté, loin des paysages grandioses dans lesquels des personnages se perdent dans les glaces et meurent de faim et de froid. Lorsqu’il fermera ce livre, le lecteur mesurera la distance qui sépare « l’imaginaire du Nord et de l’Arctique », construit depuis des siècles par les cultures européennes et nord-américaines, et les propos urgents et désespérants de cet écrivain groenlandais sur son pays, propos rongés de pensées noires, de haine, de révolte et d’un profond désarroi moral et social.
Avec une introduction et une chronologie de Daniel Chartier, titulaire de la Chaire de recherche sur l’imaginaire du Nord, de l’hiver et de l’Arctique et professeur à l’Université du Québec à Montréal.
Traduction du danois par Inès Jorgensen et validation linguistique à partir du texte original groenlandais par Jean-Michel Huctin.
2015, 192 pages, G4402, ISBN 978-2-7605-4402-4
Ce qu’on en dit...
« Ces œuvres ont pour point commun de mélanger allègrement les genres littéraires »
Anne Pélouas dans Le Monde le 30 mars 2016
« En ce sens, la publication de ces trois livres, au Québec, est à marquer d’une pierre blanche »
-Louis Cornellier dans le Devoir le 12 mars 2016
« Si les trois romans sont dotés d'une véritable qualité littéraire, c'est surtout pour ce qu'on apprend sur ce monde si loin et si mystérieux que l'ensemble, incluant les préfaces et les introductions savantes, est intéressant »
-Josée Lapointe dans la Presse le 24 février 2016
La traduction du recueil de Kelly Berthelsen à la une de la radio publique du Groenland (23 novembre 2015).
(Texte en danois et en groenlandais.)
Des nouvelles « étonnantes », qui « dévoilent de fugaces lueurs, des moments inespérés de rapport au merveilleux ou à la nature. »
Liberation, 29 janvier 2016
« Je ferme les yeux pour couvrir l’obscurité pose un regard nécessaire sur la vie des peuples autochtones, le colonialisme et la langue en péril qui saura captiver le lecteur curieux qui s’y plongera. »
-Keven Isabel, Libraire A à Z (Baie-Comeau), Les Libraires, février-mars 2016, no 93.
Un recueil « singulier, désolé, attachant. »
-Dominique Aussenac, Matricule des anges, mars 2016, no 171, p. 37.
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