Comment s’assurer que tous les savoirs, y compris ceux des groupes marginalisés, soient reconnus et valorisés ? En quoi cela permet-il de construire des connaissances scientifiques à la fois plus robustes et plus émancipatrices ?

Dans un contexte marqué par des attaques politiques contre la science, Savoir et pouvoir propose une réflexion collective sur les liens entre savoirs, institutions et justice sociale.

À travers des expériences concrètes – des quartiers populaires aux coopératives, en passant par des laboratoires vivants et des initiatives autochtones –, les autrices et auteurs interrogent les pratiques de recherche dans et hors de l’université. Elles et ils remettent en question les postures, les hiérarchies et les dynamiques relationnelles qui façonnent les connaissances. Structuré en deux parties – l’une consacrée au déplacement des frontières de la recherche universitaire, l’autre à l’émancipation des populations marginalisées par la recherche – Savoir et pouvoir offre une réflexion incontournable sur les luttes épistémiques contemporaines et expose les dessous de la coconstruction des savoirs et de ses rapports avec le pouvoir.

Cet ouvrage s’adresse à toute personne (en recherche, en milieux professionnels, etc.) qui s’intéresse aux possibilités et aux défis d’une science plus juste, plus inclusive et profondément ancrée dans la transformation sociale.