Le deuxième plus grand consommateur d’énergie sur la planète est le Québec. La province en consomme deux fois plus qu’elle en produit. En réalité, le grand succès québécois en matière hydroélectrique qui fait l’envie à l’international ne peut cacher les lacunes de la grande dépendance du Québec au pétrole importé à très grands frais, dépendance qui érode inéluctablement ses richesses vers l’extérieur. Énergie éolienne, énergie solaire, gaz de schiste, hydroélectricité, énergie nucléaire, pétrole, biomasse, géothermie… l’heure des choix énergétiques est arrivée. Pour se positionner de manière optimale sur le marché de l’énergie dans les années à venir, le Québec devra prendre des initiatives durables. Pour ce faire, il convient d’analyser l’état de la situation mondiale en général, et du Québec en particulier.

Le Québec obtient-il un juste prix pour son énergie ? Pour tenter de répondre à cette question d’actualité, les auteurs examinent l’évolution de l’énergie sur les différents marchés dans le monde, au Canada et au Québec depuis 1990, puis présentent leurs bilans énergétiques en 2008, afin de considérer divers scénarios d’avenir. Moins consommer d’énergie, et surtout, mieux le faire ; accepter de diversifier les sources d’énergie ; viser l’autonomie au plan énergétique ; devenir un leader incontournable en matière d’énergies renouvelables : le Québec a tout en main pour négocier son énergie au prix fort sur les marchés, assurant son indépendance énergétique et attirant sur son territoire des entreprises de partout qui voudront bénéficier de cette énergie. Reste à voir dans quelle voie le Québec s’engagera dans l’avenir.