Essai sur le vivre-ensemble dans une société postcoloniale
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Résumé
Nous ne savons presque plus parler d’Haïti sans parler de violence. Celle que les Haïtiens auraient commise ou dont ils ont été victimes. Celle dont ils ont été témoins ou auraient entendu parler. Celle qui imprègne leur mémoire et leur histoire. Celle qui nourrit leurs cauchemars et leurs aspirations. Hélas, la recherche et les actions de lutte contre la violence ne se sont développées que de manières pragmatique et programmatique, les acteurs se hâtant d’en arriver aux solutions opérationnelles sans prendre le temps de réfléchir à cette réalité plurielle dans sa globalité.
Cet ouvrage invite à sortir des sentiers battus pour examiner les significations, la place, les fonctions et les conséquences de la violence dans la société haïtienne. Tirant profit de la philosophie, de la psychologie, du droit, de la science politique et de l’anthroposociologie, l’auteur traite de la violence criminelle en Haïti, mais aussi des violences symboliques, rituelles et structurelles ainsi que de leurs conséquences pour les individus, les familles et les collectivités. Il explique également, en se basant autant sur des facteurs biopsychiques que sur des paramètres macrosociaux, les raisons du recours à la violence dans le pays. Enfin, il se penche sur les principales mesures de lutte à la violence existantes et propose des pistes d’action.
En montrant la violence comme le reflet d’une « convention » générale et permanente où se jouent la solidarité et la hiérarchie intra- et intergroupes, l’auteur dévoile que cette violence fonde, pour le meilleur et pour le pire, le vivre-ensemble en Haïti.
2013, 290 pages, G3890, ISBN 978-2-7605-3890-0
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