E-Paper World

La semaine dernière, les PUQ participaient au E-Paper World à l’UQAM. Voici, en résumé, ce que nous avons vu et entendu au cours de ces trois jours d’activité.

Du côté des innovations technologiques, la société E Ink a présenté en exclusivité au Canada le premier papier électronique couleur du marché. Pour les néophytes en la matière, on retrouve présentement la technologie de l’encre électronique, dans sa version noir et blanc, dans des lecteurs comme le Sony Reader, le Kindle ou le Kobo. Contrairement aux écrans LCD, ils ne sont pas rétroéclairés et donc lisibles en pleine clarté. Ils consomment également moins d’énergie. La vidéo de E Ink vaut mille mots.

Petit plaisir coupable, nous avons pu manipuler la fameuse tablette rimouskoise ExoPC. Se rapprochant du iPad, elle offre pourtant un avantage concurrentiel : elle supporte un environnement Windows 7 complet (identique à votre ordinateur personnel), en plus d’inclure une plateforme proprement dédiée au support particulier que représente la tablette tactile. 2000 exemplaires ont été écoulés jusqu’à maintenant. Avis aux investisseurs potentiels, pour la suite de la production, faute de liquidités suffisantes, l’entreprise doit fonctionner par système de license.

Si les gadgets électroniques nous ont occupées pendant quelques heures (nous avons fait de belles découvertes comme le PocketBook, développé en Russie), il faut savoir que les enjeux du livre se sont eux aussi retrouvés au coeur des discussions. Des bibliothécaires sont venus lancer un appel aux éditeurs québécois. Les bibliothèques du Québec, tant dans les grands centres qu’en région, sont prêtes à offrir des contenus numériques, elles le font d’ailleurs déjà très bien si l’on se fie à cette présentation de Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Cependant, il s’agit surtout de contenus français et américains. Les éditeurs québécois doivent produire des livres numériques et signer des ententes pour en gérer le prêt.

Nous vous laissons sur une vidéo présentant un écran combinant rétroéclairage et encre électronique (eh oui, de retour aux gadgets!). Michael Irzyl, anciennement chez Nemoptic, y voit le futur des lecteurs électroniques.

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