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Résumé
Sous la forme de discours, de mythes, d’histoires ou de mémoires, le récit participe à toutes les étapes de la patrimonialisation. Il peut aussi être lui-même un objet de patrimoine, soit à titre de preuve d’une reconnaissance, soit en raison de sa propre valeur culturelle, à l’exemple de la littérature, des traditions populaires, mais aussi des archives textuelles, iconographiques et audiovisuelles. On peut dès lors invoquer sa double nature, à la fois de matière et d’instrument, qui alimente et transcende en même temps le processus de construction de sens patrimonial.
Pour aborder les multiples formes de récits et leurs rôles dans la patrimonialisation, l’espace urbain apparaît des plus fertiles. La densité des représentations, les transformations incessantes du paysage et la mobilité sans cesse croissante permettent en effet de saisir la ville comme un laboratoire dans lequel les récits s’imbriquent, se métissent, s’opposent et se composent.
Les huit études de cas présentées dans ce livre visent à saisir les possibles rôles ou contributions du récit dans la patrimonialisation et à déterminer, dans une tentative de narratologie patrimoniale, les caractéristiques et les modes de fonctionnement des récits patrimoniaux. Quelle est la contribution du récit au patrimoine et comment opère-t-il ? Existe-t-il des figures narratives propres au patrimoine ? Quels sont les usages du récit ? Que nous disent les récits sur ceux qui les produisent et les utilisent ? Voilà quelques-unes des questions qui ont agi comme fil conducteur de ce collectif.
2013, 240 pages, G3887, ISBN 978-2-7605-3887-0
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